Un bon match nul ramené de Poitiers.
Pour ce déplacement en terre poitevine, la peine était grande au sein du FCB, notre Jean Paul n’est plus la.
Recueillement avant le coup d’envoi. RIP Jean Paul.
POITIERS – F C BRESSUIRE : 0 – 0
Poitiers espérait envoyer un message fort. C’est raté ! Le retour aux affaires s’est résumé à une domination stérile et un point au bout du compte. Le Stade Montois n’a pas fait mieux, raison de plus regretter ces deux nouvelles unités envolées à domicile, après Bordeaux (2-2) et surtout Pau (0-1).
Le long engagement de Cuvier était révélateur. Poitiers investissait le camp bocain d’entrée avec l’envie de faire mal d’entrée. Da Silva intégrait pour la première fois depuis longtemps le 3-5-2 du 86 et c’est de l’ancien Nazairien que venait la première situation dangereuse. Mais Cuvier était contré à neuf mètres (2e). Cuvier (7e), encore, puis Cambrone de la tête (11e) faisaient à nouveau trembler le camp bressuirais au cours d’un premier quart d’heure à sens unique, marqué par une grosse pression, à peine interrompu par une sortie de Serreau dans les pieds du remuant Loufoukou (4e).
Domination stérile
Poitiers, sans doute en surrégime, baissait alors d’un cran dans l’intensité, ce dont profitait Bressuire pour faire passer un frisson chez les supporters. Loufoukou puis Grellier gâchaient une inspiration magnifique de Métois au milieu de terrain (28e). Dans la foulée, la mécanique poitevine s’enrayait, la possession du ballon s’équilibrait. Il fallait même un Serreau vigilant sur sa ligne pour bloquer une tête de Loufoukou et ainsi s’éviter un remake de la saison dernière (35e). Quand Bressuire avait pris les commandes pour ne plus les lâcher. Ralentis par des nombreuses fautes techniques, aussi, à l’image de Néto deux fois en situation idéale (42e et 45e+1), les Poitevins rentraient aux vestiaires avec une impression d’inachevé.
La bagarre faisait rage pour la conquête du ballon. Le Stade Poitevin retrouvait un deuxième souffle en seconde période, mais son emprise se heurtait à un bloc solide et compact. Que Choubani et Néto, sur une géniale combinaison, tentaient de percer en vain (55e). Le mur jaune et noir tenait bon devant un Charrier qui se montrait impeccable sur une frappe de Barritault au terme d’un gros temps fort (68e). Galas, l’un des trois entrants, s’essayait à son tour mais le ballon se perdait dans la nuit (76e). Bressuire répondait par des contres mal négociés : l’efficacité n’était pas le thème de cette soirée de reprise.
La preuve encore avec Gomes. Le Brésilien de Poitiers avait le ballon de la victoire au bout du pied, mais il finissait au-dessus de la cage (83e). Le baroud d’honneur des Poitevins ne trouvait aucune récompense, tandis que Leray ratait la balle de match (89e). Mais c’est Bressuire, dans l’histoire, qui fait la bonne affaire.
