ACTUALITE DU FCB

Football Club de Bressuire

Des ballons qui restent au chaud, mais des idées émergent.

k$a6c097fa362a15beab6be945bc2429d5

Le Gouvernement envisage de mettre en place un couvre-feu à 18 heures dans de nombreux départements. Ce qui va créer une iniquité !

Alors que de nombreux clubs ont repris les séances, sans entraînement collectif, une véritable iniquité sur les modalités du couvre-feu pourrait bien frapper des centaines d’entre eux. Invité du 20 heures de France 2, ce mardi soir, Olivier Véran a en effet donné quelques indications sur les décisions qui pourraient être prises à partir de la semaine prochaine pour lutter contre la pandémie de Covid-19

« L’idée d’un confinement généralisé ou local est exclue, a annoncé le Ministre de la santé. En revanche, nous allons proposer une extension du couvre-feu, de 20 heures à 18 heures, dans les départements où le taux d’incidence serait au-dessus du niveau national. »

Selon BFM TV, une vingtaine de départements seraient impactés par un couvre-feu à partir de 18 heures, au lieu de 20 heures, dans les régions les plus touchées par la pandémie : dans le Grand-Est (Ardennes, Aube, Marne, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Haut-Rhin, Vosges), en Bourgogne Franche-Comté (Doubs, Jura, Nièvre, Haute-Saône, Saône-et-Loire, Yonne, Territoire de Belfort), en Auvergne Rhône-Alpes (Allier, Ardèche) et en Provence Alpes Côte d’Azur (Hautes-Alpes), Alpes-Maritimes) et quid des Deux-Sèvres ? qui ont passé la limite des 200 cas pour 100000.

Impossible de prévoir des entraînements en semaine

La liste complète de ces départements où le couvre-feu sera renforcé devrait être publiée en fin de semaine (le 2 janvier). Ce qui va considérablement gêner tous les clubs qui ont repris les entraînements car il sera presque impossible de prévoir des entraînements en semaine avec un couvre-feu à 18 heures. Cela remet aussi en cause la reprise des entraînements collectifs le 7 janvier comme le souhaitait la Fédération Française de Football.

« Si le 20 janvier, c’est uniquement la reprise de l’entraînement cela voudra dire pas de reprise des compétitions avant le 7 février » confiait Pascal Parent, président de la Ligue Auvergne Rhône-Alpes et membre du Comex de la FFF. Sa Région est touchée par ce couvre-feu renforcé et cela va forcément créé une iniquité entre les clubs, ceux qui pourront s’entraîner et ceux qui ne le pourront pas.

IDEE-Afor

Peut-être une solution, des entrainements matinaux, certains clubs l’ont fait.

Depuis plusieurs semaines et les différentes mesures sanitaires prises, les clubs ont dû s’adapter et notamment le FC Grandvillars.

Depuis le 2 janvier, plusieurs départements ont vu le couvre-feu avancé à 18h. Une contrainte de plus qui met à mal la possibilité de s’entraîner le soir chez les Seniors. Du côté du FC Grandvillars, l’entraîneur, Christophe Lopes a trouvé la solution pour proposer des entraînements à ses joueurs en semaine.

Formation de National 3 Bourgogne-Franche-Comté, l’équipe de Grandvillars est à l’arrêt en Championnat depuis le mois de novembre comme l’ensemble du football amateur.

Le technicien du FC Grandvillars propose ainsi pas moins de quatre séances hebdomadaires, malgré les restrictions imposées. « Il faut trouver des solutions, explique-t-il  Cela peut surprendre, mais l’idée n’est pas si incongrue ». Son idée ? Organiser des séances matinales le mardi et jeudi, en plus de celles du samedi et dimanche après-midi, pour ses joueurs.

Sur le terrain depuis 6 heures, Christophe Lopes prépare ses ateliers pour ses protégés qui arrivent sur la pelouse une demi-heure plus tard. Un petit réveil musculaire avant la journée de travail. « J’ai environ 80 % de mon effectif présent », assure l’entraîneur. Les absences étant expliquées par des contraintes professionnelles ou familiales. « Les gars adhèrent et étaient tous contents de ce réveil matinal ».

C’est une méthode peu habituelle dans le football amateur mais à chaque contrainte sa solution. Et ce ne sont pas les joueurs qui diront le contraire, heureux d’être présents, à l’image du milieu de terrain, Jérémy Gaag. « On peut difficilement s’entraîner autrement vu qu’on travaille toute la journée. On s’adapte. C’est sympa. On retrouve les copains et on passe un bon moment. » Une collation est proposée à la fin de la séance aux joueurs courageux qui ont bravé le froid glacial.

Pour l’entraîneur, c’est aussi une manière de tester la motivation de son groupe. « C’est très informatif sur leurs capacités mentales à répondre ou non, à une situation imprévue. » Bonnet, gants, cache-cou sont indispensables en cette période hivernale pour des entraînements à l’aube. Actuellement 10ème de son groupe de National 3, le FC Grandvillars met toutes les chances de son côté pour reprendre au mieux la compétition lorsque la situation nous le permettra.

 

Articles footamateur