UN FCB COSTAUD QUI NE GLISSE PAS A PAU.
Pau (b) : 0 Bressuire : 2
En s’imposant à Pau sur le score de 2 buts à 0, les Bressuirais conservent ainsi leur place en haut du tableau d’une poule dont le classement est très resserré. Une partie qui aurait pu mal commencer pour eux puisqu’à la suite d’une erreur de marquage, les Palois sont près d’ouvrir la marque lorsque leur meneur N’Diaye se présente seul devant Charrier et s’en va marquer d’une pichenette.
Mais Pointu, revenu en catastrophe dégage en corner alors que le but était imparable (3e). Pau tire donc le premier et fait le jeu dans ce premier quart d’heure. Bressuire, dont le milieu va prendre le dessus sur son vis à vis va se créer de belles occasions, notamment par Grellier (23e), Magalhaes (29e) ou Charruau (38e). les hommes de Xavier Benaud vont logiquement ouvrir la marque sur un corner obtenu après une belle occasion de Vion (41e) qui oblige le gardien à dégager en corner.
Qu’importe, le milieu défensif va hériter de la balle au second poteau sur le corner qu’il va placer dans le but Palois (0-1, 40e) et ouvrir ainsi logiquement la marque pour ses coéquipiers qui conservent cet avantage à la pause.
Au retour des vestiaires, Pau revient avec de meilleures intentions Pau manque d’égaliser sur une tête de Chaminade sur corner (50e) mais Bressuire, à la suite d’un contre bien mené par Charruau va se procurer une belle occasion de doubler la mise.
Il efface le gardien Palois sorti à sa rencontre, s’apprête à marquer dans le but vide mais un défenseur Palois stoppe la balle de la main et se voit logiquement expulsé avant que l’arbitre ne désigne le point de penalty. C’est l’attaquant Bressuirais Grellier qui se charge de la sentence mais Iribarnégaray repousse le tir sur le poteau.
Grellier qui a bien suivi, place le ballon dans un trou de souris pour doubler la mise (0-2, 54e). Bressuire a donc fait le break dans un match que les hommes de Benaud dominent désormais de la tête et des épaules. Ils chercheront à se mettre à l’abri d’un éventuel retour des Palois, mais à 11 contre 10, ils ne craignent pas non plus grand-chose de la part d’un adversaire qui ne porte pas le danger devant le but de Charrier.
