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Football Club de Bressuire

Le joli coup de la N3

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Chauvigny – Bressuire : 0-1 vu du côté de la vienne .

Les hommes de David Laubertie n’ont pas réglé leur problème d’efficacité et perdu deux nouveaux joueurs.Il était moins une dans le temps additionnel. A une minute près, les Rouge et Blanc allaient partager les points avec l’équipe la plus performante à l’extérieur. Mais voilà, sur un contre éclair (90e+2), Vergnaud était accroché par Mignonneaud dans la surface. Penalty, blessure (cervicales) et carton rouge pour le défenseur chauvinois : la triple peine. Grellier ne ratait pas la transformation au terme d’une rencontre animée et marquée par la maladresse des attaquants.

“ On ne va rien remettre en cause ”

« C’était un bon match de reprise qui aurait pu se terminer sur un score fleuve, chacune des formations a eu l’occasion de l’emporter », observait le Bocain Xavier Benaud tout à sa joie. Mais à la fin, c’est Bressuire qui rafle trois points sans que personne ne puisse crier à l’injustice. « On est courageux, généreux, mais la maîtrise était du côté visiteur, répondait en écho David Laubertie. On manque de qualité actuellement et on n’est pas suffisamment efficaces. » Un souci récurrent, inquiétant. Angély (62e) et Yahiaoui (90e+3), en position idéale, ont ainsi raté l’ouverture du score puis l’égalisation, précipitant la deuxième défaite de Chauvigny à domicile. Mais la première, contre Niort-1b (0-1), avait moins d’incidences.
Car un match de reprise donne souvent le ton et l’USC n’a pas renvoyé un message positif. « Dans le contenu, on est loin de ce qu’on a pu montrer auparavant », observait encore David Laubertie. Avec un déplacement à Limoges, vainqueur à Anglet samedi (1-0), et la réception de Lège-Cap-Ferret (3e) pour clore janvier, le calendrier s’annonce particulièrement dense. A l’opposé de l’effectif du promu qui s’est réduit comme une peau de chagrin samedi : Mignonneaud, donc, et la rechute de Jover (cuisse) vont fragiliser un peu plus l’édifice. « On est dans le dur, on a précipité le retour de Julien (Jover), compte tenu des absents (6 au coup d’envoi), mais j’ai envie de parler des présents, du jeu. On a perdu un match (le quatrième) mais il reste beaucoup de batailles à livrer. On ne va rien remettre en cause. » Sans faire un bon match, Chauvigny a failli arracher un nul face au dauphin d’Angoulême. Au regard des forces en présence, de l’écart de maturité entre les deux formations, des treize matchs encore à disputer, il n’y a vraiment pas matière à paniquer.

Chauvigny : 0 Bressuire : 1 vu du côté deux-sévrien

Ils l’ont arraché mais pas volé. Le spécialiste des coups à l’extérieur, Bressuire, a finalement réalisé la passe de trois dans la Vienne sur un penalty concédé dans le temps additionnel.
Des situations mais aucune occasion franche, la première période en restait au stade des promesses. Les deux équipes s’escrimaient à combiner, à tenter, mais le terrain bosselé avortait plusieurs initiatives. Tout n’était pas à mettre sur le dos du rectangle vert, mais mieux valait avoir l’œil sur le ballon. Trois des quatre centres chauvinois, avant la pause, passaient ainsi derrière la cage. Il n’y avait pas que la maladresse des Yahiaoui, Ouottou et Bourdeau pour expliquer ces loupés.

Un gros gâchis

Les deux grandes « tiges », Angély pour Chauvigny et Rambaud pour Bressuire, manquaient par ailleurs cruellement de munitions pour mettre les gardiens sous pression. Mais la rencontre demeurait animée et plaisante grâce à l’engagement et l’énergie déployés. Bressuire frappait davantage au but que son hôte, sans jamais faire trembler Rivière. Les joueurs du Bocage gâchaient enfin deux situations avantageuses au cœur d’un temps fort. Rambaud ne trouvait pas Pinon seul au point de penalty (38e) puis Grellier filait vers le but avant de ralentir pour se heurter à un Mignonneaud revenu de nulle part (40e). Sur le coup, le terrain bosselé s’était révélé un précieux allié…
Nouveau coup dur pour la défense chauvinoise qui perdait Jover (rechute) durant la pause. Tmimi entrait en jeu tandis que Barritault reculait dans l’axe. Conséquence ou pas, Rivière subissait un feu nourri (49e). Quatre tirs en moins de vingt secondes, tous contrés par un mur rouge et blanc. Alors que Bressuire confisquait le ballon, se montrait menaçant, un contre fulgurant de Chevrier offrait une balle de but à Angély (62e). Mais l’ancien Poitevin s’empalait sur un épatant Charrier, faisant descendre de la tribune un cri de dépit. Le dernier quart d’heure était éprouvant pour les deux camps qui péchaient dans le dernier geste. A l’image de Vergnaud ne cadrant pas à dix mètres, seul face à Rivière (87e). Alors que le nul prenait de l’épaisseur, ce même Vergnaud était déséquilibré par Mignonneaud qui se blessait au passage (cervicales) avec un rouge en prime (90e+2). Grellier ne ratait pas l’aubaine tandis que Yahiaoui avait l’égalisation au bout du pied (90e+3). Pan dans le gardien ! Ce n’était pas le soir de Chauvigny mais bien celui de Bressuire.