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Football Club de Bressuire

Retour sur un derby entre amis

chauray - fcb

Chauray et Haris Alic ont cédé samedi devant le FC Bressuire de Simon Métois, et se compliquent la tâche du maintien.

Le Chauraisien Haris Alic et le Bressuirais Simon Métois, adversaires sur le pré mais amis dans la vie, reviennent sur la victoire de Bressuire dans le derby.

En s’imposant sur le terrain de son adversaire (0-3), le FC Bressuire a plongé Chauray dans le doute. Si les joueurs de Xavier Benaud montent sur la troisième marche du podium, les Chauraisiens, eux, sont désormais avant-derniers avec huit points de retard sur Chauvigny (11e). Cette rencontre, entre deux équipes aux ambitions diamétralement opposées, était aussi l’occasion pour les deux numéro dix, Haris Alic et Simon Métois, de croiser le fer, eux qui sont amis dans la vie.
“ Avec un esprit revanchard ”
Bon perdant, le Chauraisien Alic donnait une analyse objective après le match. « On avait bien commencé la rencontre, en proposant deux ou trois bonnes phases. Malheureusement, par la suite, on a commis des erreurs individuelles qui nous ont coûté deux buts en première mi-temps et un troisième en seconde, explique-t-il. Je ne parlerai pas de l’arbitrage. C’est d’abord à nous de nous mettre dedans. C’est le football, on va essayer de se rattraper la semaine prochaine à Pau. »
Sur son adversaire du jour, il ne tarissait pas d’éloges. « Mike, c’est un super joueur. Ça fait des années qu’il est à Bressuire, où il fait de bonnes saisons, reprend-il.

Évidemment, le sourire était plus radieux sur le visage du Bressuirais. « Honnêtement, on a abordé cette rencontre avec un esprit revanchard, avouait Mike Métois. Car Chauray nous avait battus deux fois cette saison. A l’aller, puis en Coupe, dans un match serré, alors qu’ils étaient loin au classement et nous en tête. C’est pour cette raison qu’on avait vraiment envie de faire le match qu’il fallait. Afin de poursuivre notre bonne série, et de prendre notre revanche. On a eu un peu de réussite au début, mais ensuite, on a continué à jouer au ballon, à serrer le jeu, et ça nous a réussi. »
L’occasion également de glisser quelques compliments sur son adversaire et ami. « Avec Haris, on est souvent ensemble, on se connaît depuis pas mal d’années. On n’a pas le même style de jeu, mais Haris, c’est une grosse personnalité et un excellent joueur. On voit qu’il apporte à son équipe. C’est un bon gars et j’espère qu’il ira loin. » Une preuve, s’il en fallait une, qu’adversité et amitié font bon ménage dans le

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