Mike au F C CHAURAY
Après quatre saisons au FC Bressuire, Simon Métois va quitter le club bocain pour raisons professionnelles, et se rapprocher de Niort, puisqu’il s’est engagé avec Chauray (R1) la saison prochaine.
La fin d’un beau chapitre. « Nous perdons plus qu’un joueur », évoquait d’ailleurs le FC Bressuire dans le communiqué annonçant le départ de Simon Métois (24 ans), au FCB depuis quatre saisons, à la fin du mois de mai. Une émotion perceptible, qui traduit bien l’empreinte laissée par le désormais ex-Bressuirais.
La raison, elle, est plutôt simple : un métier qui ne lui laissait que peu de place pour être à 100% avec Bressuire. « Depuis deux ans, je travaille sur Niort. Au début, ça pouvait se faire avec la route, dans la mesure où je n’étais pas à temps plein. Mais vu que j’ai été augmenté en temps horaire durant l’année, et que ça devrait être à temps plein sur la suite, ça compliquait les choses pour m’entraîner, être impliqué, et avoir le même impact que cette année », évoque l’intéressé.
« J’aurais bien aimé aller au bout de la saison »
Surtout qu’en N3, l’exigence d’un niveau en constante amélioration est difficilement compatible avec des contraintes professionnelles grandissantes, même s’il aurait pu bénéficier d’un certain aménagement. « On a trois entraînements, et certains me disaient que je ne pouvais venir que deux fois et jouer. Mais par rapport à ceux qui s’entraînent tout le temps, je ne me voyais pas faire ça vis à vis des coéquipiers. Et au niveau N3, on ne peut pas se permettre de ne s’entraîner que deux fois par semaine », embraye « Mike » Métois.
Alors, la décision a été prise de quitter son « cocon », sa « zone de confort » où il était devenu un élément majeur dans un collectif qui, sous la houlette de Xavier Benaud, a su profiter de sa stabilité pour progresser. « J’aurais bien aimé aller au bout de la saison, sachant qu’on était deuxièmes, et on aurait pu voir jusqu’où aurait pu aller ce groupe. On était ensemble depuis deux ou trois ans, avec la même ossature et seulement quelques recrues », regrette l’ancien de Saint-Liguaire.
Un nouveau projet à Chauray
Pas question, pour autant, de renoncer à la compétition. « En revenant sur Niort, je voulais prendre du plaisir et retrouver certaines connaissances. Mais je voulais essayer, aussi, de trouver un challenge, parce que je reste compétiteur. J’ai eu quelques propositions, et j’ai mis beaucoup de temps à franchir le pas », glisse Métois, qui a finalement choisi le projet de Chauray (R1) pour la saison prochaine.
Une question de feeling, après tout, au sein d’un club qui, comme Bressuire, a connu la N3. « Antony (Gauvin, l’entraîneur) est quelqu’un que j’apprécie particulièrement, parce qu’on a le même esprit foot, à savoir avoir la possession, produire du beau jeu, et prendre du plaisir », ajoute Métois, qui devrait croiser bon nombre de ses connaissances l’an prochain dans une poule de R1 à forte connotation deux-sévrienne.
Au sein d’un club qui, là-aussi comme Bressuire, semble miser sur le vivier local pour son recrutement. « Le local, ça peut être intéressant, parce que ça met en valeur les joueurs du coin, qui sont vraiment très bons. Il y a une bonne jeunesse sur le secteur niortais, estime Simon Métois. En faisant local, on a vu qu’on pouvait alterner l’esprit familial et les ambitions sportives. Ce que j’ai vu à Bressuire, ça a fonctionné. Donc pourquoi pas à Chauray ? »
article: Martial DEBEAUX NR 79
